Il a joué un rôle primordial non seulement dans la reconnaissance de la musique africaine, mais aussi dans la littérature négro-africaine. Chanteur, guitariste, humoriste, poète, écrivain, Francis Bebey figure parmi les artistes camerounais les plus polyvalents. Il a formé et produit des nombreux artistes africains tels que Willy le Pape et Telie Gogo. Il a également initié au Jazz, le chanteur et saxophoniste Manu Dibango. Francis Bebey, était un génie de la musique camerounaise qui a laissé 12 albums, près de 169 titres aussi populaires les uns que les autres.
GÉNIE DE LA MUSIQUE
C’est son père qui l’initie à la musique et depuis il a été un vrai passionné. Francis Bebey était le prototype même d’un génie. Véritable touche à tout, il jouait plusieurs instruments et la Sanza est le principal. Il a exporté la Sanza et a crée l’expression « Afropop ». Il possédait son propre studio, composait lui-même ses titres et a créé son propre Label, Ozileka Records. Ses morceaux les plus populaires sont certainement « la condition masculine », « Agatha », et « Idiba »qui fut repris par Henri Njoh. Ces chansons aux tonalités satiriques et humanistes décrivaient la société contemporaine et furent sujet de beaucoup de critiques. Mais elles lui permirent d’obtenir de nombreux prix au niveau international.
GÉNIE LITTÉRAIRE
Francis Bebey n’était pas seulement un grand musicien, il fut également reporter radio, journaliste et romancier. Son premier roman le Fils d’Agatha Moudio, publié en 1967 est son œuvre la plus célèbre et a été inscrite dans les programmes scolaires camerounais. Ce roman a reçu le grand prix littéraire de l’Afrique noire et demeure d’actualité malgré les années.
Francis Bebey était un génie qui pouvait prétendre à la perfection. Il a un parcours unique et inégalé et incarnait la vision parfaite de l’artiste negro-africain.