Fhish nouveau produit du label Manjong Music sort son premier single« bonbon sifflet » , c’est le titre qui ait d’ailleurs paru le 04 mai 2018 à 18h et qui a déjà plus de 2000 vues. Un son du style afro pop la tendance actuelle. Le clip vidéo montre une chorégraphie d’un petit mélange de danse africaine telles que le ndombolo, le gwara gwara, le coupé décalé, le makossa, accompagné d’une voix un peu douce, et sensuelle en langue française et anglaise. Un son assez bon à l’écoute d’autant plus que la voix y est.
Bonbon sifflet, un peu du Bailly ?
On s’est tous posé la question, de savoir si c’était un retour au titre « Bonbon » de Blanche Bailly. Eh bien même si l’histoire et le rythme sont similaires, Fhish quant à lui déclare son amour pour une femme qu’il dit être son bonbon sifflet, la mère de ses enfants. Tandis que Bailly, elle refuse le titre de bonbon, elle se dit ne pas être une fille facile, et ne cède pas aux discours et avance du gars. Après tout chacun à sa façon d’appréhender le mot bonbon.
Inadéquation entre le son le clip. Mon problème
Au-delà de ce qui est facilement palpable, les lyrics de la chanson n’accrochent pas. De plus les images et certaines paroles ne correspondent pas non plus. Exemple : « C’est toi mon bonbon sifflet, la mère de mes enfants », il dit d’elle qu’elle est la mère de ses enfants mais on voit plutôt une panthère en image (habit trop sexy, tatouages peu partout, et danse comme une aguicheuse). En écoutant on sait qu’il veut parler de la femme idéale, mais le contenu traduit une image paradoxale de cette femme-là. En plus il fait plus allusion à ses atouts physiques genre «Elle a un gros derrière, on appelle ça ndombolo, quand elle marche ça fait bogolo », ça manque de profondeur, c’est trop cliché. On a l’impression qu’il s’agit d’un désir charnel. Les textes sont pauvres. Pour un premier titre il aurait pu miser un peu plus aussi sur le fond plutôt que la forme uniquement « j’trouve qu’il a plus misé sur la forme », et en contenu il y’a pas vraiment une démarcation. Au regard des paroles élogieuses ; telles que « Sans toi je ne suis rien, c’est toi mon bonbon sifflet », « Elle sort de Douala et sait préparer le mbongo tchobi ». En gros ce qu’il dit quand il fait allusion au Bonbon sifflet c’est simplement qu’elle est bonne (bonne physiquement).
« Je suis Fhish, mais pas fish « le poisson »
Fhish puisqu’il s’agit de lui, a été Dj à la base, ce qui a développé son amour pour la musique. De son vrai nom Mbonjem Lesly Aponglen, il est originaire de Bamenda d’où il a commencé ses premiers pas en s’exerçant dans les cabarets. C’est cette année donc 2018, qu’il décide de s’installer à Douala avoir plus d’opportunité. C’est ainsi que le label Manjong Music décide de le produire après sa prestation lors d’un showcase. Découvrez et appréciez son titre