Oui, il ne s’agit plus simplement d’un groupe, mais d’une Compagnie. Si vous êtes un adepte des cultures Camerounaises, vous avez surement entendu parler du Kunde. C’est dans le registre des musiques et danses patrimoniales de notre pays que le Kunde s’érige et fait des représentations spectaculaires depuis plus de 10 ans déjà.
« KUNDE » en français signifie Liberté, indépendance…
Avec pour mission de faire luire la culture traditionnelle dans des expressions artistiques diverses -Danse-Conte-Musique- La compagnie Kunde se veut être un intermédiaire en l’histoire et la modernité. Ramenant le tam tam en milieu urbain, leurs œuvres sont inspirées des tribus issues de la grotte Ngog Lituba. Des musiques qui se situent entre plusieurs rythmes à l’instar du Makouné, l’Assiko, le Bog bess, le Nkouk, le Hongo, le Koo et bien d’autres. Mais le Kunde ne s’arrête pas qu’au spectacle, ils ont à leurs actifs deux albums studios : « Kunde Minguen » sorti en 2010 et « Gwèlba » en 2013. Le troisième album est en préparation et son premier extrait « Sandjo Bara » a été livré l’an dernier, en collaboration avec Boudor.
Le spectacles du Kunde a la particularité de transporter dans les entrailles profondes de l’oralité Bassa’a et des peuples Bantu d’Afrique Centrale. Des performances Un aura artistique rare dont ils se targuent en être les héritiers. Après des dizaines de représentations dans des événements culturels majeurs au Cameroun.
Le spectacle du 23 février
Ce sera un inédit, nous explique Saker Nack Pierre Nolasque, manager de la compagnie Kunde. Car cela fait longtemps que le Kunde n’a pas donné son propre spectacle en salle. Cet événement est soutenu par l’association culturelle MBOG LIA’A et parrainé par l’artiste et promotrice culturelle WERE WERE LINKING.
Pour vivre ce spectacle, le tarif est de 10.000 FCFA
En image, en son et en parole, la compagnie Kunde représente le Cameroun dans son aspect ancestral et griotique. Des porteurs et transmetteurs du message et de l’histoire de nos origines.
Rendez-vous le 24 février dès 19h à l’institut français de Douala.
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