Il fait partie des artistes qui ont écris les beaux jours de la musique camerounaise.
Adepte et passionné de la musique , c’est au collège Noah de Mbalmayo que Ntoumba Minka sera touché par le virus de la musique. Peu à peu , son doigté fera parler de lui et lorsqu’il intègrera le collège IPTEC de Yaoundé, il y jouera du mercenariat dans ville en tant que guitariste.
Son talent de guitariste sera rependu dans la cité capitale et sera copté par l’orchestre de la CRTV en 1980 pour accompagner l’artiste Pierre-Claver Zeng déclic total pour le jeune Minka qui prouve de jour en jour. Son rêve se verra stoppé lorsqu’il sera mise à l’écart, lui donnant ainsi une rage de reussir. De là, il s’envolera pour Abidjan-Côte d’Ivoire en 1987 où il fera la rencontre de Fréderick Meiway et intègrera son orchestre le Zoblazo . Il y passera trois (03) bonnes années .
En 1990, il s’envolera pour la France (Paris) et sera accueilli par le feu Guy Lobe et l’organiste Ernest Mvouama qui lui permettront de découvrir aussi l’industrie musicale parisienne . Il sera recontacté par Meiway pour collaborer en tant qu’arrangeur et travaillera aussi aux côtés du célèbre chanteur kinois Awilo Longomba comme arrangeur dans la célèbre chanson « Carolina ».

Ntoumba Minka considérait la musique comme une variété de tendance: Un mélange du méréngué au makossa en passant par un groove ivoirien. C’est d’ailleurs ce qui lui aura inspiré dans la conception de son premier album « Boomerang » qui sera produit par Armand Nlend en 2011 mais sortira en juillet 2012 avec le célèbre titre « l’homme est Mauvais » puis d’autres titres s’en suivront comme : « Abogais » , « Sexy Makero » et bien d’autres.
Malade depuis peu, l’artiste camerounais a rendu l’âme hier lundi 17 février 2020 à paris des suites d’un cancer.
Il est claire que la mort est un vêtement que tout le monde portera mais tes oeuvres musicales resteront en nous à jamais.