Voila Moi

Les 07 grands détails marquants dans « My Way » de Stanley Enow feat Locko & Tzy Panchak

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Stanley Enow "My Way" feat Locko & Tzy panchak

Il y a tellement de choses à dire au sujet de cette nouvelle sortie de Stanley Enow, une sortie qui devrait attirer l’attention au delà du fait que le clip de son titre « My way » fait rêver.

Oui je commence une analyse par le clip avant d’entamer sur la chanson elle-même. C’est fou comme le teasing de cette vidéo a duré. Pendant que Stanley faisait sa tournée au USA, c’est le jour de la fête du mouton que l’annonce officielle de ce clip a été faite. On s’attendait à des surprises mais là!.

  1. Le rassemblement

Vous avez vu? Si vous ne l’avez pas encore fait courrez vite. Le clip commence avec une symbolique très forte, un avion (un jet) duquel sort Pit Baccardi, suivi de Daphne, Laura Dave et ensuite Stanley qui tient une canne en or (tel un chief) et il lève les mains, une sorte de satisfaction et plénitude. De l’autre côté, on a Tzy Panchak et Locko qui sortent d’une Roll Royces, et pas n’importe laquelle, oui c’est une Roll Royce Collector Classic Gem, modèle datant de 1976. Et ce ciel bleu qui accompagne cette belle journée du tournage. Hier encore je marchais sous un tel ciel et je me disais « c’est fou comme l’Afrique est belle ». 

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On peut aussi noter la présence dans le clip de personnalités telles que Martin Camus Mimb (PDG de RSI), Chinois Yangeu (Promoteur event), Jessica Ngoua (Miss Cameroun 2015), le chanteur Fulbert (finaliste The voice 2017), Ivana Ononino (Miss étoile), le footballeur Clinton Njie, Brice Albin, l’influenceur Dariche Nehdi, les blogueuses Darling Black et Eliane Achu.

Le message que je retiens ici c’est que Stanley est en train de rassembler les autres en leur disant qu’il est temps de faire les choses en grand et de montrer au monde que le Cameroun existe. Il l’avait dit dans une de nos interviews, je confirme bien que ce n’était pas que des mots. « My way » est une révolution.

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2. Les styles vestimentaires

Vous avez remarqué l’insistance vestimentaire de Stanley sur le Boubou depuis un moment. Oui le mec refait son branding et on peut dire ça marche bien, il fallait voir comment lors de sa tournée aux USA, les grosses stars étaient Bluffés. Bref, dans le clip, on aperçoit Stanley, Pit Baccardi,  Locko et Tzy panckak tous en Boubou, tandis que Laura Dave & Daphne sont en styles plus européens et décontractés (Je me demande bien pourquoi, mais passons). Ce que je voulais faire remarque c’est que sur les Boubou de Locko & Tzy Panchak sont cousus les logos de leurs labels respectifs Blue nation & Yema. C’est marquant et ça montre bien l’envie pour Stanley de faire place aux autres. Ça se voit d’ailleurs dans le clip lorsqu’il annonce chacun, il s’éclipse, un peu comme un grand frère qui lance ses petits et veille sur eux à distance. Ce détail n’est pas rien je vous assure.

Les Boubous de Tzy & Locko ont les logos de leurs labels cousus

3. Les rôles de chacun

Le message de « My Way » est assez poignant, je veux dire au delà des mots, l’idéologie qui l’accompagne. Je ne sais pas si c’est Dr Nkeng Stephens le réalisateur qui a pensé à ce scénario, ou alors si c’est Stanley  et son équipe, mais c’est très évocateur. La construction du film autour des 03 personnages.

Stanley Enow, jeune rappeur qui marche avec ses CDs (l’album Soldier Like My Papa) qu’il propose à tout son entourage et à tous ceux qu’ils croisent dans la rue. Pour l’avoir connu à l’époque, je peux dire que c’est vraiment ce qu’il a vécu. L’élan de persévérance et d’espoir derrière cette scène. Ah ça! Il y a aussi derrière cela un coup de gueule non agressif et très subtil. « Me I di fine my way, my brother find you way too ».

Quand Stanley voit 500 comme 50 millions, en mode war

Tzy Panchak, jeune homme diplômé chercheur d’emploi qui n’en trouve pas mais ne se décourage pas malgré la galère. En plus j’aime bien ce fait de mettre en relation sa scène et la scène de Stanley (là où les deux se saluent dans la rue). Ça montre que c’est bien conçu et pensé. Et une autre relation avec la scène de Locko qui se suit après l’appel téléphonique.

C’est fort sur Tzy Panchak

Lockoest taximan et artiste. Soucieux et évasif, il va avoir un accident et il s’en rappelle lorsqu’il est sur son lit d’hôpital avec une feuille et un bic grâce auxquels il fait des notes. Ça rappelle bien sa propre situation de vie, celle de l’accident qu’il a eu en 2017, et il en parle dans « Thank You Lord »

Locko sur le lit de l’hôpital après son accident

4. Les placements produits ou alors appels pour placements

il y a des détails sous jacents dans ce clip mais qui se digèrent très rapidement à la vue. On peut constater un certain marketing d’appel dans le clip de « My Way ». Le point de distribution Orange Money, l’attention marquée sur la Clinique de Bonapriso, la scène avec une bouteille d’eau Vitale des brasseries du Cameroun, les habillages du détergent OZIL sur les sièges dans le taxi de Locko, et aussi l’attention mise sur la voiture Roll Royces immatriculée LT CMR. En plus, « My Way » c’est le nom d’une des dernières offres d’Orange Cameroun. Tout cela semble bien flairer des appels ou alors des accords. Venant de Stanley, ça m’étonnerait pas. Mais ce n’est qu’une analyse, dont on fait le tour des détails, hypothèse oblige. 

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5. La musique

Oui pour cette fois j’ai bien fait le contraire, les alentours avant l’intérieur. Comment vous dire? Cette musique tient surtout sa valeur de par son caractère symbolique. A l’écouter, j’entend plus un hymne d’espoir, certes elle a son profil commercial qui a été bien élaboré dans sa fabrication. Une pensée pour Softouch, beatmaker de Stanley.

A regarder comment est structurée la chanson, il est claire qu’elle est faite pour être un tube. Intro + Couplet + Pré Refrain + Refrain  et ainsi de suite. Mais au delà de tout j’aime leur façon de se partager les refrains. Ça montre un vrai travail d’ensemble. Pas comme les collabos fast food à deux balles que j’écoute souvent ici dehors. Lol!

Du Highlife moderne (banku music style) avec cette ligne de mélodie à sonorité écossaise/ irlandaise. A écouter la mélodie on commence cette transportation vers un niveau supérieur de soi même (ça aurait été encore plus high étant composé en live). Un dream- Un compte de fée. On se croirait entre un dessin mangas des années 90 et dans une capitale d’Afrique en 80, mais aussi on a cette sensation de traverser l’Afrique chic d’aujourd’hui.

6- Les chants 

On a surtout des vibes à l’instar de ce qui se fait aujourd’hui. Il faut avouer que Stanley a vraiment fait un progrès dans ses chants. Et ça il l’avait aussi dit dans notre interview. On peut bien lui dire Bravo (pour un rappeur qui se met au chant) et il faut aussi écouter ses voix en back. Vraiment réussies.  Tzy Panchak, c’est un peu le juste milieu qui parle en language du beat. Quant à Locko c’est en quelque sorte le miel, son chant donne de l’émotion avec ses montées aigues, il faut dire que ses « Just follow me oh oh ohhh » sont touchants .

En bref, Stanley c’est les préliminaires (caresses et mop), Tzy Panchak c’est la pénétration, et Locko c’est l’intensification . Mdr! Le Beat (Bite) dans les oreilles, de quoi faire jouir les tympans.

Pour ma part c’est bien, le seul regret c’est que la chanson dans sa composition est trop actuelle et j’ai bien peur qu’elle soit classée dans le lot des musiques éphémères. Si seulement on l’avait fait dans une direction plus développée… Mais bon!

7. Les paroles

Simples mais percutantes surtout qu’elle accrochent bien avec le feeling de la musique. On a ce mix linguistique qu’on retrouve aujourd’hui dans tous chants camerounais « Camfranglais & Pidgin ». Nos gars parlent de rêve, d’espoir, conseillent de ne pas envier l’autre et appellent au travail. Surtout se présentent comme des leaders et des exemples à suivre.

«  »Me I di fine my way, my brother find you way too, Life ne turn by turn, demain pour toi va sortir so just follow me oh »

« Tous les jours on boulot on ne dort pas, le jet privé moi je veux ça, la moula la moula c’est Dieu qui donne »

Pour finir, je dirai que Stanley a, à travers ce morceau porté un message fort, qui ne devrait pas tomber dans des oreilles de sourds. Mieux encore on le voit corriger ses pas, persévérer et rassembler. Au delà de la chanson, je dirai cette oeuvre, ce projet est une suite cohérente et même le début d’un nouveau niveau de challenge, celui des leaders, des enfants d’Afrique. Rien de fanatique, juste admiratif de ce qui est bien fait. Bravo et merci pour la lumière STANLEY ENOW.

La venue de l’album Stanley VS Enow s’annonce bien 


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