Pour la sortie de son vidéogramme « pardonner » dont l’audio avait été mis en ligne en tout début d’année, Michael kiessou a donné un spectacle live. Au regard de l’affiche, ça s’annonçait plutôt lourd avec des guests tels que Nernos, les Featurist , Mimie etc… Malheureusement nous n’avons pas eu ces artistes annoncés comme prévu. Pour le moment nous ignorons encore les raisons.
Les premières parties ont donc été exécutés par de jeunes artistes. Même si quelques fois on avait l’impression que c’était la même chanson et que c’est juste la personne qui changeait, certaines prestations se sont démarquées à l’instar de Tula, qui nous a apporté une touche dancehall dont nous avions certainement besoin.
Entrée de Michael kiessou
C’est en grande que ce dernier a fait son entrée. Très réussie d’ailleurs il faut le dire. Tenue traditionnelle très belle, choristes chantant en choeurs « Nomtema », et des pas exécutés en synchronisation avec ses danseurs.
Il a commencé avec « Benam », qui a tout de suite mis la foule en feu. Les chansons qui ont suivi n’ont pas été en reste avec « tourner les reins », « C’est Dieu qui est fort », chanson qui est encore en cuisine (faite par Blaise B de Alpha Beta Records) mais qu’il a quand-même souhaité presenter.
Les danseurs
Ces derniers font vraiment partie intégrante du show. On se rend compte qu’ils sont vraiment indispensables à la réussite de son show, mais aussi que Michael danse aussi très bien (rires) même si c’est pas comme ses danseurs.
Et voilà pardonner… enfin
La chanson tant attendue est enfin arrivée. Une fois que l’instrumental a lancé suivi par les solos de guitares, wow. Un petit regret c’est juste que la fatigue se ressentait déjà chez Michael et pardonner n’a pas eu le même goût que les chansons du début. Mais nous avons pu remarquer que le public aime cette chanson, lui a témoigné beaucoup d’affection.
La projection du vidéogramme
Pour une surprise, on peut dire que ce vidéogramme en est une. Tourné par des enfants qui chantent en dialecte, qui exécutent des chorégraphies avec passion et engagement, et lui-même qui apparaît uniquement à la fin du clip. Un vrai chef d’oeuvre bien pensé. Obinice Nehdi (représentant Culture Ébène) m’a même chuchoté à l’oreille qu’on peut vendre ce son à une ONG. (hehehe parole du businessman).
Après la projection, des artistes invités pour soutenir sont venus donner leur mot de fin, entre autre Nernos et les Tizeu.
Bilan
Le bon que je retiens. C’est que ce fut un très bon moment. Un concert live, avec un artiste qui est bon sur scène, dont plusieurs peuvent s’inspirer et apprendre.
Le moins bon pour moi, c’est le show qui a été un peu entaché par les atalaku à outrance. Au milieu d’une chanson ou on s’enjaille, on baisse le son pour qu’un tel ou un tel vienne faroter. J’ai même plus retenu un nom: Taguena Polycarpe (rires). Pitié next time plus de show et mois d’Atalaku.
Mon deuxième sujet de tristesse est que la majorité des personnes présentes étaient soit des artistes, soit des hommes de médias, soit les invités VIP de l’artiste. J’ai trouvé ça un peu triste. Nous devons apprendre à encourager nos artistes, partager la chaleur avec eux.