Salut Stella !
Merci de nous accorder cet échange au sujet de la dernière production du magazine C’koment qui est spécialement musique urbaine 237.
- Pouvez-vous nous parler en quelques mots du magazine C’koment ?
C’Koment magazine est le magazine d’informations et de divertissements axé Lifestyle, Pop Culture et événement des métropoles camerounaises. Il est divisé deux entités à savoir : un site internet alimenté de manière quotidienne et un magazine bimestriel disponible sur les plateformes digitales de C’Koment. Le magazine est également présent sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Snapchat, LinkedIn et Instagram. Et possède une base cumulée de plus de 30 000 fans. Le site internet de C’Koment Magazine compte plus de 65 000 pages visitées par mois. Le magazine se positionne aujourd’hui comme le leader en matière de Lifestyle au Cameroun tant au niveau de la qualité de l’information mais aussi la créativité autour des contenues produits.
- Pourquoi avoir choisi de faire une édition spécialement dédiée à la musique urbaine 237 ?
Nous avons un mot d’ordre chez C’Koment c’est que nous nous servons des tendances sur le WEB pour créer notre contenu. Après une observation brève, nous remarqué que ce secteur intéresse particulièrement nos lecteurs, notre cible. Il était donc question pour nous d’offrir à notre cible un contenu adapté à ses besoins, tout simplement.
- Dans le magazine on retrouve plusieurs catégories d’acteurs de Mboa urban music, tant les animateurs que les artistes, manager et même les propriétaires des médias en ligne. Sur quels critères vous êtes-vous appuyés pour choisir les personnes figurants ?
Nous travaillons en synergie au sein de l’équipe. En général, je propose une ébauche de sommaire et toute personne qui participe à la construction de ce magazine, peut donner son avis. Pour cela, la veille stratégique est de mise chez C’Koment. Nous essayons de rester en alerte sur ce qui plaît à notre cible, ce dont elle parle le plus et nous concluons de ce qu’elle aimerait retrouver comme contenus. Nous essayons également de mettre en avant des personnes un moins connues, afin de les faire découvrir à nos lecteurs. En somme le choix des acteurs de ce numéro a été un mélange de ce qui vous intéresse vous lecteurs et ce que nous souhaitons vous faire découvrir.
- 128 pages au total. Plus de 25 interviews, des chroniques et décryptages. Combien de temps cela vous à pris et comment s’est passé la collecte, le traitement et la mise en forme des interviews.
Nous avons commencé la construction de ce magazine en novembre 2016. En réalité à la base, nous n’avions mesuré que cela pouvait être aussi consistant. D’autant plus que nous avons dû faire beaucoup de concessions fautes d’experts pour des analyses plus chiffrées du secteur ou encore de non réponses de certaines personnes. En réalité, presque trois mois pour sortir le résultat que vous avez tous savourez. En général les contributeurs choisissent des articles en fonction de ce qu’ils aiment, écrivent et ensuite vient la lourde tâche de la relecture. En général nous essayons de multiplier les relecteurs, mais ce n’est pas toujours évident d’éradiquer toutes les coquilles mais nous y travaillons. Nous sommes encore aujourd’hui une jeune équipe, avec ses difficultés, mais notre passion pour ce projet est ce qui nous permet d’aller à chaque fois jusqu’au bout d’un numéro. En ce qui concerne le design du magazine, j’ai remis entièrement cette tâche à une jeune graphiste designer camerounaise très talentueuse, Roxy Kate Ebe. C’est là où j’interviens le moins. Je la laisse faire ressortir à travers le design comment elle perçoit le numéro.
- Sur l’affiche de couverture, on retrouve la chanteuse Mimie, l’animateur radio Brice Albin, Patou Ebongue manager de Maalhox et le blogueur Qu’est ce qui justifie ce choix de représentation ?
Alors nous voulions des profils assez divers et qui ne sont pas vulgaires. MIMIE a été notre coup de cœur, du moins le mien et j’ai veillé personnellement à ce qu’elle soit mise en avant. Nous avions réellement envie que nos lecteurs découvrent cette artiste. Pour le blogger Atome, ce qui m’a particulièrement marqué, c’est l’évolution qu’il a eu en quelques mois. J’ai beaucoup aimé son courage pour s’affirmer dans ce domaine et le fait d’oser prendre la parole souvent à contre courant. Une prise risque et une passion que j’ai voulu également mettre en avant. Et cela allait avec le lancement de son site, je pense que pour ceux qui ne le connaissent pas encore, c’est aussi un moyen de le découvrir. PATOU Ebongue car il représente non seulement la nouveauté et l’ancienneté. Il est parmi ceux là qui ont fait des choses dans ce domaine depuis longtemps et il manage aujourd’hui l’un des artistes les plus en vue en termes de musique urbaine au Cameroun. De plus, il est discret, pas vulgaire et donc selon moi une vrai valeur ajoutée pour la couverture de ce magazine. En enfin Brice Albin car il représente ici le showbiz et les initiatives de promotion de la musique urbaine au Cameroun.
- On retrouve dans le document, deux articles du blogger Atome qui sont portées sur les origines de la musique urbaine et «20 grands noms de la musique urbaine ». Pourquoi lui avoir laissé le soin de le faire plutôt qu’à votre équipe ?
Pour deux raisons : la première mettre en avant son projet et deuxièmement nous ne sommes pas forcément des professionnels. Nous avons laissé la parole aux acteurs de ce secteur. Nous souhaitons donner une vraie légitimité à chaque article dans ce magazine.
- Quels sont vos retours depuis cette nouvelle sortie. Que pensent vos lecteurs de ce contenu et de ce choix sur la musique ?
De nombreux retours tous très positifs. Après nous attendons encore un peu, car le magazine est consistant, il faut donc le temps de pouvoir le savourer en entier. Cela dit, nos lecteurs sont très satisfaits de cette entrée en matière pour 2017. Le rythme est donné, il ne reste plus qu’à garder le cap toute l’année !
- Vous avez interviewés plusieurs experts et acteurs dans le magazine, mais quel est votre avis personnel sur le développement de la musique locale ?
Personnellement je suis plutôt impressionnée de voir comment ce secteur à évoluer au fil des années avec des artistes de plus en plus connus par le grand public, une meilleure promotion de leurs titres et une percée au delà du territoire national. Le fait seulement qu’un blog comme le votre existe ou même que nous décidons de faire un magazine consacré à ce domaine, prouve qu’il y a un nouveau cap de franchi dans ce secteur. Mais il reste encore beaucoup à faire. En tant que simple fan de certains artistes, que dire à part merci à chacun d’eux, de mettre en avant le Cameroun à travers leur art.
- Dans les interviews de Mink’s,Reniss et Numerica, on retrouve ce côté lifestyle mis en évidence. Etant donné que c’est l’un des piliers de votre ligne éditoriale, quel rapport peut-on faire entre le lifestyle et le développement d’un artiste musicien ou chanteur ?
Comme vous l’avez si bien dit, c’est notre ADN, le Lifestyle. C’était donc une évidence qu’il fallait faire découvrir les artistes autrement. L’idée est de lever le voile sur le chanteur connu uniquement pour son titre. Je trouve également important que les fans s’attachent à la vie de leur star. Qu’ils aient envie d’en connaître un peu plus sur leur vie sentimentale par exemple. ça participe selon moi à l’attachement que l’on a pour un artiste. ça peut paraître banal pour certains, en accord avec notre ligne éditorial cela a toute son importance. Ca fait aussi partie des choses que nous souhaitons que nous voulions faire connaitre sur ces artistes à nos lecteurs.
- Sur le plan professionnel d’après vous l’apport des médias en ligne spécialisés tels que le vôtre dans le développement du Cameroun ?
A travers C’Koment Magazine nous informons et communiquons sur tout ce qui permet à la jeunesse camerounaise de se divertir, de consommer local tout domaine confondu et de garder un œil actif sur l’évolution de la société camerounaise. Et bien sur, nous participons à travers notre magazine à l’activité économique de notre pays et donc indéniablement à son développement
Merci Stella de nous avoir offert cet échange. Bonne continuation…
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