Les années 70 sont tellement loin n’est ce pas? C’est à cette époque que s’est née le célèbre Makossa dans lequel le mythique groupe Black Styls a excéllé. On parle d’une époque que les hier hier et même les avant hier hier ne peuvent connaître. Plus de 50 ans sont passées mais, à moins que tu ne sois pas quelqu’un d’attentif ou alors que tu n’aies jamais écouté la radio, tu as surement déjà écouté le titre » Mwassa » des Black Styls, un morceau qui ne périme malgré la traversée temporelle. Perso, je l’ai toujours kiffé et le remets de temps à autre pour kiffer la vibe Ambass Bey et la voix emportante du légendaire Nkotti François qui chante dessus.
Bon maintenant qu’on a fait un peu d’histoire, parlons du pourquoi même de cet article. Vous connaissez le rappeur Mic Monsta? Si non allez le découvrir. Il a fait ce que moi fan de reprises à valeur ajoutée, j’attend depuis des années. Je me suis toujours demandé pourquoi il y a pas une rappeur qui pourrait reprendre le morceau « Mwassa » des Black Styl’s? « Local Lokito » c’est le titre qu’il nous livre, une version reprise à la sauce Kwatta Style. Une immersion sonore dans les contrées du quartier. Dans ce morceau Mic Monsta, raconte le quotidien et le life style du Camerounais d’en bas à travers l’histoire d’un débrouillard, et en y mettant un peu de sa vie à lui, qui vient de Kumba, des clichés contés en pidgin la langue hybride sa région.
Du Hiphop fusionné à de l’Ambass Bey, avec du chant au refrain qui reprend la vibe du légendaire Nkotti Francois. Ce dernier apparaît d’ailleurs dans le clip du morceau assez retro-comtemporain. 50 ans séparent les deux morceaux et c’est la magie et la richesse de la musique. Notons que « Local Lokito » est un extrait de l’album « CLINIC VIBES » de Mic Monsta sorti en décembre dernier. Un disque de 12 titres que personnellement j’invite à découvrir, il y a de belles musiques à l’instar de « Johnny » qui m’a particulièrement touché, des feats avec Spido, Mr Leo, Salatiel … Mic Monsta mérite d’être découvert, c’est du bon RAP Camerounais.