Dis Tcha = Tcha
Dis Tchapeu = Tchapeu Tchapeu
Vous l’avez certainement compris, c’est le song de Décembre !
Le nouveau “bébé“ de l’univers musical fait entendre ses cris jusque dans les bacs profonds kmer.
Ayant ‘normalement’ à son origine un seul auteur comme tout single, depuis sa sortie la paternité « des pleurs du Mbolé » se discute entre le jeune Happy d’Efoulan et les Kankans boys tous deux de jeunes artistes de la ville de Yaoundé.
C’est au milieu des tiraillements et des revendications que les différents clips sont présentés au public camerounais.
Indice ou preuve ?
Les clips vidéos avant leurs sorties officielles représentaient pour beaucoup l’élément pouvant détecter qui est réellement l’auteur de ce titre. Seulement depuis leur première diffusion dans les différents médias, seule l’attente du public fut récompensée mais le doute quant à lui persiste.
Dans un mode ghetto assez classe et ordonné, le jeune Happy nous a démontré dans son clip vidéo combien il en est le boss ! Non seulement de par sa prestance et son habillement, mais aussi par un texte différent de celui des Kankan boys avec les phrases telles :
De l’autre côté, Les Kankans boys ayant dévoilé leur clip en premier Y mettent en avant la simplicité, la réalité des quartiers yaoundéens et on y retrouve la jeunesse dans sa toute sa “vibe“.
Juste du Mbolé !
Mais qui en est donc réellement l’auteur ?
Question pour un champion !
Un bébé ayant deux papas, c’est la réalité que nous fait vivre cette chanson suivant le rythme Mbolé (style de musique provenant de la ville de Yaoundé).
Au-delà du buzz facebookale, le fragment de texte « Tchapeu Tchapeu » a trouvé grâce aux yeux des marques, PME et agences publicitaires. Les médias classiques en débattent, le trouvant pas instructif pour certains et assez dansant pour d’autres. Les rues et moyens de transport les rejoignent.
Mais avant d’y arriver, le nouveau-né devra vite grandir afin de donner le nom de son véritable auteur “si jamais cela est possible“ (lol) puisque chacun des parties réclame la paternité.
En attendant nous avons plus qu’à continuer à déguster et apprécier O Tchapeu Tchapeu
Une contribution d’Elise Nyake.