Les revers de la vie d’artiste sont nombreux. Au delà de l’humeur qu’ils procurent aux autres, de la vie belle que certains semblent montrer, il y a un envers du décor très souvent négligé. On en a vu être à bout du succès, déprimer (Diam’s), se suicider (Amy Winehouse, Whitney Houston , Mike Brant…). La pression est-t’elle énorme pour nos jeunes artistes Camerounais? Daphne qui pleurait pour Clarisse Valery et qui a récemment lâché un coup de gueule. De même pour Ztra qui a fait une vidéo coup de gueule à l’endroit des internautes. A eux vient de s’ajouter Tenor qui matérialise son discours dans un morceau nommé « Bahat Life ». C’est le numéro 2 de ses Bahat Freestyle.
Dans ce morceau Tenor parle du fait que lui en tant qu’artiste se sent jugé, bien qu’adulé. Il relate et oppose son état actuel face à ses rêves, explique la pression qu’il a sur les épaules malgré son jeune âge. Entre techniques multiples, jeu de flow, punchlines et surtout un plume très profonde, son message est digne d’un homme fort d’expérience qui relative sur son vécu.
On peut comprendre sa position lorsqu’on sait tout ce qu’il y a eu comme critique venant du public et des médias depuis sa signature chez Universal Music Africa. A tord ou à raison, pour lui, il est juste celui qui subit. On perçoit néanmoins un grand esprit de discernement et de la maturité. Entre fun et sérieux, du chaud et du froid le tout en un.
Des paroles telles que:
Peu me comprennent, beaucoup me compliquent
être en défi contre l’opinion, c’est donc ça l’reste ma vie
Je n’ai que 20 piges, donc imagine tout ce qui m’arrive
Je veux bien voir ou la vie mène
J’ai eu moins de joie que de peine
Le contexte est plus important, parfois faut que ta bouche freine
Un garçon insulté de chien, c’est pas comme une fille traitée de chienne
Découvrez et appréciez le morceau. Rendez-vous le 18 aout au Paposy pour son concert.
