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De nombreuses collaborations

Fanicko a commencé à conquérir le Cameroun par des collaborations qui ne sont pas limitées qu’à de simples featurings. Il côtoie le Show Bizz Camerounais et collabore avec des professionnels de l’industrie. Examinons l’étendue de ces collaborations en commençant par ses featurings avec des artistes camerounais.

1- Les Feats de Fanicko au Cameroun

Après avoir enchainé des hits comme « OVFC », « Tu Fais Trop La Bouche », « Zankounana » ou encore « Angelina », Fanicko est venu en tournée au Cameroun. Et en tournant dans les villes de Douala, Yaoundé et Kribi, il a remarqué que le public camerounais l’appréciait beaucoup et reprenait ses morceaux. Il s’est donc lancé à la conquête de ce public chaleureux à travers des featurings. Ainsi, entre 2017 et 2018, il a fait un peu le tour de la musique urbaine Camerounaise en collaborant avec presque tous les artistes qui étaient au Top à cette période. En un an seulement, Fanicko a aligné une collaboration avec Mr Leo (Je Suis Moi Comme ça), Daphné (Avec Toi), Mink’s (Couper l’Appétit) et KO.C (Sango). Et c’est tout récemment que nous avons découvert sa nouvelle collaboration avec Blanche Bailly sur le titre « Doudou ».  Et ce qui est plus marrant c’est que Fanicko n’a invité que Daphné sur un morceau, sur les 04 autres collaborations c’est lui qui est sollicité. Mais on va dire que s’il a accepté ces collaborations c’est parce qu’il sait qu’il a beaucoup de fans camerounais. Chose curieuse, Fanicko affirme sur presque tous les plateaux télés camerounais et dans les interviews que ses plus grandes collaborations musicales sont celles qu’il a faites avec des artistes Camerounais. Et toutes ces collaborations ont remarquablement marché, les chansons sont devenues des Hits. Mais ce n’est pas tout, pour ce qui est des ce feats avec des camerounais, Fanicko a récemment été invité sur la chanson « Shake It » de la chanteuse camerounaise ISIS basée en Côte d’Ivoire. Elle n’est pourtant pas très connue. On se demande s’il a souvent décliné une proposition de featuring avec un artiste camerounais.

2- Des collaborations dans le Show Bizz Kamer

S’il est très aimé par le public Camerounais, Fanicko garde des bons rapports avec les professionnels du Show Bizz camerounais avec lesquels, il collabore. En plus des artistes camerounais, Fanciko a fait un détour dans le cinéma pour collaborer avec les Pakgne sur leur Web série en 2018. Il fait une apparition dans le deuxième épisode de la Saison 2.  On l’avait également aperçu aux cotés du comédien CooBlack la même année. Toujours pour montrer son attachement au 237, Fanicko avait décidé  de tourner le clip de sa chanson « Billets » à Yaoundé. Dans ce clip tourné en 2018 par le réalisateur camerounais NS PICTURES, on note la présence de Tenor et Numerica comme Guest Stars. Mais aussi de Gervais Ngongang Label Manager de Big Dreams et quelques acteurs du cinéma camerounais.

Fanicko ne s’est pas arrêté là au niveau des collaborations, pour son dernier hit « Le Beau Des Beaux », il a sollicité le beatmaker Camerounais Tamsir basé en Côte d’Ivoire pour la prod. Dernièrement on l’a aperçu dans le studio de Dj Kessy à Bonamoussadi, une nouvelle collabo est certainement en cuisine. Pour ses tournées au Cameroun et même à l’étranger, Fanicko s’est offert les services de la tourneuse Camerounaise Rosette LOE qui est en charge de ses bookings depuis 3ans déjà.

Son appropriation de la culture Camerounaise

Même si elles ne sont pas forcément inspirées du Cameroun, Fanicko utilise dans ses chansons des expressions dans lesquelles les camerounais se reconnaissent. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles ses feats avec les artistes Kamers ont marché. Des expressions usuelles comme « On Va Faire Comment », « Tu Fais Trop La Bouche », « Elle vend le piment », « Faut pas m’embrouiller »,  « La sorcellerie vous donne quoi », « On te met au petit vélo » ou encore la plus récente « Le Beau Des Beaux », sont des termes couramment utilisés au Cameroun. Fanicko a confié dans une émission sur Canal 2 qu’au début de sa carrière les gens pensaient qu’il était camerounais parce qu’il utilisait ces expressions. Et quand il a commencé à aligné des feats avec les artistes camerounais, cette rumeur n’a fait que s’accentuée. Il confie également que sa chanson « Zankounana » est inspirée de son séjour au Kamer. Dans son titre « Qui t’a dit ça »  Fanicko s’est mis en mode Kamer en chantant sur du Mbolé en utilisant du Camfranglais et des expressions typiquement camerounaise comme « Je Wanda », « les wolowoss »… Il s’est bien approprié du Mbolé et de ses codes. On en parlait ICI 

Au vu de tout ce que nous avons énuméré, on comprend que la présence fréquente de Fanicko sur le territoire camerounais est un peu stratégique. Il a découvert une niche, il a doucement pénétré le marché camerounais. C’est le seul artiste étranger qui s’est organisé une tournée camerounaise et est allé à la rencontre du public dans villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam et les plus lointaines comme Ebolowa, N’Gaoundéré, Maroua et Garoua. Chose que même nos artistes du terroir ont du mal à faire. Ce n’est que récemment qu’on a vu Mr Leo organisé sa première tournée nationale dans les 10 régions du pays. Fanicko a rencontré un peuple hospitalier et accueillant, il est tombé amoureux des nos habitudes et même de nos repas. On ne peut donc lui en vouloir d’être au tant présent au Cameroun.

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L’article Focus sur « Élytres » le EP de ENJR est apparu en premier sur Voila Moi.

Découvert sous le nom de NJR, durant la compétition Hip-Hop Talent Search 2017. Ce jeune rappeur au style hardcore et Egotrip a toujours affirmé ses ambitions d’être le meilleur de sa génération. C’est dans cette logique qu’il nous livre en 2018, une mixtape de 10 titres intitulée « tu vois un peu le truc » (ne me demande pas quel truc.). Il était déjà rare à cette époque de voir des rappeurs sortir des mixtapes, que dire aujourd’hui ? Ensuite, il a eu une collaboration avec Mink’s sur le titre « On a alors yahh ».

ENJR nous revient aujourd’hui avec une nouvelle façon d’écrire son blase. Mais surtout avec son premier EP de 9 titres dénommé « Élytres ». Un nouveau projet dans lequel Il se présente sous un autre angle, au point où on peut être surpris.  Rappeur Egotrip mélangeant les clichés, sans thématique à la base, s’exprime cette fois avec beaucoup de liberté tout en conservant son flow épuré et sa technique. Il explore des rythmes sur les lesquels on ne le soupçonnait pas. Il dévoile un peu sa personnalité en abordant des thématiques tels que. l’amour, la femme, la tristesse,la réussite, la fierté de la maman

Analyse rythmique de l’EP

Dans l’ep, ENJR nous balade dans des univers rythmique et sonores comme le Mbolé, le Bikutsi  la Rumba, le reggae, et même du Bendskin.

ENJR vient poser quelques mesures Rap sur un rythme  Mbolé (ouais je sais moi-même je suis surpris comme toi). Dans son titre « On ne connait pas ». ENJR sort de sa zone de confort qui est le Rap pour nous faire comprendre qu’il peut  exceller sur ce rythme « Le Mbolé vient du Cameroun et on m’a initié ». Et il nous le prouve bien. De plus en écoutant « Réussir », on est entraîné par un rythme mélangeant DrilL et Rumba. Il ne s’arrête pas là dans « Hmm’Hm » il pose également du rap sur du bikutsi. et dans « Demain » on y retrouve du benskin venant de la région de l’Ouest Cameroun ce qui rend la chanson dansante le tout avec un texte plein d’humour.

Quoi qu’on dise ENJR à travers son EP  ELYTRES apporte un nouveau souffle dans le RAP Kamer. omnibulé par son esprit de compétition, il crée un peu de l’animation dans ce milieu du rap kamer qui était encore latent. Son envie de prendre les devants pourrait mettre en marche à nouveau ce mouvement qui est à la traine. Nous l’observerons de près en lui souhaitant un bon vent dans sa nouvelle direction.

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Anilo de Souza, Soumagris, Thermomètre puisqu’il s’agit d’eux sont des adolescents passionnés de Mbole qui forment le groupe Les Rythmeurs ABC depuis déjà quelques années. Il y a encore deux ans nous faisions découvrir ce trio prometteur dans cet article. Aujourd’hui on pourrait le dire, la mayonnaise en train de prendre car, ceux-ci n’en sont pas à leur 1ier single.

Du rythme aux pas de danses, « Mbandjoh » est une animation qui ne laisse personne indifférent. Tel un réveil militaire, « Mbandjoh » dans son expression est un cri de rassemblement et d’union. Chose s’illustre bien dans le morceau qui prône la motivation des troupes et qui met en avant l’unité et le patriotisme au Cameroun.Le clip d’ailleurs dans ses scènes en témoigne avec cet effort de faire paraitre les armoiries de l’union et la diversité. Toghu, Maillot des lions sans oublier le légendaire jembe, leur instrument phare.

Malgré sa forme et sa structure sonore presque brute, des voix à la production, « Mbandjoh » a de quoi plaire au Camerounais. Son message, son refrain et ses animations sont bien accueillis. Allez découvrir leur clip recemment sorti.

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Cependant l’horizon n’est pas encore totalement éclairci en ce qui concerne l’avenir du Mbolé. Malgré son expansion flagrante, ce rythme est encore loin de vivre ses beaux jours sur la scène musicale internationale. La preuve après la réception de son trophée à la cérémonie des Canal d’Or Act 13, l’artiste Mbolé, Happy d’Effloulan a tenu à adresser un message, un plaidoyer, qui invitait les acteurs de l’industrie musicale à s’investir et à investir sur le Mbolé. « Chers Médias, Promoteurs, Evènementiels, Producteurs, Entreprises, Acteurs de l’industrie musicale, misez gros sur le MBOLE, on a besoin de vous » pouvait-on lire sur la banderole qu’il tenait entre ses mains. Alors, plusieurs questions se posent: quel avenir pour le Mbolé? Deviendra t-il une référence pour la musique camerounaise au même titre que le MAKOSSA? Quels sont les enjeux de son exportation véritable? Ces questions surviennent à l’issue d’une immersion dans cet univers du Mbolé qui ressemble plutôt à une culture qu’à un simple rythme. Allons à la rencontre des faits.

Plusieurs débats avaient déjà été soulevés sur les origines de style musicale ainsi que sur les détenteurs de sa paternité . Je vous invite à cliquer ICI pour vous mettre à la page. A présent nous allons aborder 04 facteurs qui pourraient freiner l’envol du Mbolé.

1-La Confusion d’identité

Le Mbolé a beau avoir ses codes qui le rendent assez particulier et authentique, mais il n’est pas créé à partir de rien. Dans la conception et la mentalité des artistes et adeptes du Mbolé, il semblerait que ce rythme soit un nouveau style qu’ils souhaitent imposer. Pourtant, il est clair que le Mbolé est un mélange de Bikutsi, Bendskin Makossa, et du Makunè (pas seulement) associé au storytelling de la rue. C’est exactement cela qui fait de lui un rythme rassembleur et fédérateur car il n’appartient spécifiquement pas à un peuple, ni à une tribu. Toutefois, croire que le Mbolé est la musique du futur et que tous les artistes camerounais devraient s’y mettre reste quand même intriguant. Il n’en demeure pas moins que certains artistes s’y mettent par suivisme, tout simplement parce que c’est le truc qui marche pour l’instant. Or ils s’en sortiraient mieux en modernisant leur rythme de prédilection. Si on parle aujourd’hui du Mbolé avec pour référence Aristide Mpacko, c’est encore plus haut si on parlait du Makossa avec pour référence Manu Dibango, Richard Bona, Kotto Bass ou encore Eboa Lotin. Aujourd’hui on parle de d’Afro-Fusion et d‘Afrobeats ( avec « s ») qui ont des influences multiples et s’éloignent de la marque de fabrique originale mais la référence reste l’afrobeat de Fela Kuti. Donc, une autre alternative pour les artistes camerounais, serait de se servir de nos rythmes et styles musicaux qui ont fait de notre pays une référence et y infuser du modernisme afin de pénétrer la scène internationale. On parlerait alors de Makossa-Fusion ou bien de Bikutsi-Fusion qui donneraient plus chance à nos artistes pour conquérir le monde. Sans toutefois adopter une posture défaitiste face au Mbolé, retenons qu’il n’existe pas de son unique!

2- Un cercle restreint

Si on ignore les deux dernières collaborations des artistes du Bikutsi (Mani Bella, Majoie Ayi) avec des artistes Mbolé (Happy D’Effoulan, KanKan Boys), Jusqu’à présent, il n’existe seule femme chanteuse de Mbolé, pas vraiment connue. Elle s’appelle K-Risma, le titre de son single est « La main de Dieu »; elle parle d’espoir avec un flow qui n’a pas une vraie plus value.

Les chanteuses sont moins attirés par le Mbolé. Un constat qui n’est pas du tout étonnant car en plus du langage qui est « trash », les sujets abordés dans le Mbolé, font référence aux réalités du ghetto, la drogue, la violence, la trahison, la revendication… on voit mal une femme parler de telles thématiques avec autant de grossièretés. Pourtant, la femme est un atout favorable dans la commercialisation d’un produit, et la musique n’est pas en reste. Le coupé- décalé ivoirien reste tout de même un contre exemple car il n’a jamais été un style musical dans lequel les femmes ont excellé. De plus, il n’existe pas à ma connaissance une chanson Mbolé qui parle d’amour et de charme mais beaucoup plus de revendications. Dès le départ, le Mbolé s’est très vite assimilée à la délinquance et au voyoutisme, les noms d’artistes en disaient déjà beaucoup: « Petit Bozard l’artiste des boys« , « Petit Malo« … Du coup, ils se sont faits cataloguer. Ce n’est que récemment que les artistes Mbolé ont commencé à migrer vers un style vestimentaire plus épuré, des beaux clips et des thématiques positives. Malgré cela, le Mbolé n’est pas ouvert aux collaborations internationales, peut être à cause de ses codes qui le condamnent à rester une musique typiquement Camerounaise. Il semble difficile pour un artiste Mbolé de fusionner sur une chanson (afrobeat par exemple) avec artiste de style différent. Jusqu’ici cela ne s’est pas encore fait. Par contre le Mbolé adhère bien au Bikutsi, c’est probablement la raison pour laquelle les collaborations se font facilement avec des artistes de ce style.

3-La monotonie

Personne ne dira qu’il n’a jamais eu sensation du « déjà entendu » à la première écoute d’une chanson Mbolé. On a l’impression qu’on nous sert à chaque fois du réchauffé. Les thèmes sont à peu près les mêmes, les compositions, les arrangements, les mélodies et parfois les flows sont quasi identiques. Voici exemple assez flagrant! Si vous écoutez les deux chansons ci-dessous vous vous rendrez certainement compte que c’est clairement la même mélodie.

On observe un gros manque de créativité qui n’a rien à voir avec l’originalité du Rythme en question. Cette ressemblance à la poésie pousse certains artistes Mbolé à faire des rimes « forcés », complètement éclatées, qui n’ont aucune de cohérence. Généralement les rimes sont en « é » , « ô », « a » … et des allitérations en « R » ou « Z ». Voici une autre chanson qui fait étrangement penser au titre « Alléluia » de Médécins de Médeline.

Les chansons Mbolé sont pour la plupart des « Fast Food » qui s’oublient aussi rapidement qu’elles sont consommées. Le public en veut plus, il est déjà assez tolérant. La chanson « Tchapeu Tchapeu » d’Happy d’Effoulan sortie en fin Novembre 2020 n’a pas eu le même impact sur la durée que « Caleçon » de KO C sortie pratiquement à la même période. Les vues sur YouTube en témoignent davantage: 5 millions contre 12millions de vues en faveur du titre « Caleçon »; ceci en 12 mois (sensiblement). Pourtant ce titre « Les pleurs du Mbolé » a eu un gros buzz dans tout le pays et dans la diaspora.

4-Le manque de vision et de structuration

Malheureusement, les artistes Mbolé donnent l’impression de ne pas avoir une vision grande de leur musique. Peut être à cause de leur jeunesse, car il faut avouer que les artistes de Mbolé pour la plupart sont des jeunes exceptés les leaders (précurseurs) qu’on connait. La tranche d’âge se situe entre 18 et 25 ans. Très peu ont des projets discographiques, la plupart se contente de faire un hit (avec un peu de chance), de tourner dans tous les snacks, les mariages, les grandes cérémonies… et si possible obtenir des distinctions. On est d’accord que c’est le modèle économique le plus probable dans une industrie précaire comme la nôtre. Mais, avec une telle démarche, on a très vite fait le tour. Et une fois que l’artiste a plafonné, c’est la descente aux oubliettes. Les Artistes du Mbolé bien qu’ayant la notion du spectacle, puisque le Mbolé est à la base un rythme d’animation des foules, ils n’ont pas encore la culture du spectacle live. C’est à dire accompagné d’un orchestre. Ils sont beaucoup dans l’animation, le show que dans le spectacle soigneusement pensé. Les musiciens ne se sont pas encore réellement appropriés le Mbolé de manière à produire un concert 100% Live. Il n’y a vraiment pas de direction artistique efficiente.

Face de tels constats, il est difficile d’affirmer que le Mbolé c’est la musique du futur. Ce serait très précoce de le dire. On y voit un fort potentiel, mais qui un gros travail de structuration reste à faire pour espérer une exportation de ce rythme. Le Mbolé est fédérateur et prône l’unité, grâce à lui on assiste à la naissance de plusieurs groupes de musique de la nouvelle génération. Cependant, il existe toujours des guerres de clans dans ce mouvement. La philosophie et l’image du Mbolé doivent pouvoir faire rêver et toucher les coeurs. Et surtout, les compositions et l’écriture doivent être sophistiquées. Les Artistes doivent adopter une vision plus grande de leur art. Alors, ce cri d’alarme lancé par Happy D’Effoulan reste valable et devrait dans un premier temps interpeller les producteurs, les managers et les directeurs artistiques qui devront encadrer et donner au Mbolé une image qu’on puisse vanter. Une nouvelle ère musicale s’annonce au Cameroun.

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L’article Majoie Ayi donne sa bénédiction aux KAN KAN BOYS dans « Parler parler » est apparu en premier sur Voila Moi.

Je ne vais pas vous faire un gros bavardage sur le beat, la musique est bien ambiancée et bien animée. Parlons plus du contenu. Il faut dire que la thématique n’est pas nouvelle, c’est le fameux

La marque apportée ici c’est le discours construit autour de la capacité, « DU REPONDANT », le groupe joue sa partition avec un coté égotrip, mettant en avant la foi et la sûreté dans leurs couplets. L’utilisation des rimes plates avec l’assonance « AN » est aussi une touche du morceau. Des mots tels que Travaillant – Surement – Répondant – Piment- Plan… se retrouvent en fin de leurs phrases.

Un ponnt sur la musique et voilà le couplet de Majoie Ayi qui est par contre plus littéraire, avec une performance plus mélodique. Elle porte la position de Maman et cite des bénédictions pour la génération Mbole, en ces paroles :

Un vrai transfert générationnel fait avec humilité. On espère que cela conduira au succès pour le jeune groupe qui a connu usurpation au début de leur carrière. Mais comme ils l’ont dit « Même si vous sabotez le niveau est élevé ». Ce qui est certain, Happy ne pourra pas chiper ce morceau. Lol! Dans un pays où il y a très peu de groupe qui tiennent dans la musique, nous ne pouvons que leurs souhaiter une belle carrière.

Des collaborations du genre se multiplient depuis un bon moment, Mani Bella Feat Tenor, KO-C feat Coco Argentée, Happy feat Mani Bella sont des cas qui ont précédés. Les reines du Bikutsi attirent les featuring avec les new boyz de la musique. Preuve que leurs carrières ont laissé un bon impact. On ne manquera d’ailleurs pas de constater qu’elle s’adaptent plutôt bien à ces nouveaux registres

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L’article Dynastie le tigre Wanda sur le mbolé et sert « Mbolé con cassé » est apparu en premier sur Voila Moi.

Mais bon, on sait tous que ce n’est rien de tel et en continuant à écouter son tout nouvel opus intitulé « Mbolé con cassé », on se rend compte que les paroles du début étaient beaucoup plus comme une sorte de génèse. Pourquoi une telle intro / un tel refrain? à mon avis, c’est probablement dans l’optique de montrer comment le mbolé est arrivé de manière subite dans nos vies et a facilement été adopté par le grand public.

Le Mbole c’est l’unité la fraternité la tolérance.

Dynastie le dit si bien dans la chanson qui vibre au rythme du djembè pour nous donner de belles vibes en mode mbolé. En plus de cela, l’artiste y ajoute sa sauce. Ça nous donne un bon mélange musical. Je pouvais pas imaginer que le flow singulier de Dynastie le tigre puisse coller dans un bain de sonorités mbolé ++ .

Je ne saurai couper cet article sans parler du clip. Au début il a l’allure de la plupart des clips des songs tournant autour du mbolé: mode ghetto avec des gars et gos qui esquissent plusieurs pas de danse dans une ambiance assez festive; sans oublier quelqu’un qui tient un Djembè, l’un des instruments principaux de la composition musicale du mbole.
Du coup, ce qui a attiré mon attention ce sont les backgrounds (les fonds) que le réalisateur a utilisé dans le clip, ainsi que certains effets spéciaux, que j’ai trouvé un peu de trop. Pour moi, ça sort un peu trop le clip de notre réalité. Mais bon, a part ça, le reste est plutôt digeste

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«VOYAGE » est le nouvel univers dans lequel Locko a bien voulu nous amener à bord de sa locomotive, avec comme copilote Bramsito.

«  Voyage » est un titre très original,on sent que Locko s’est donné pour mission d’exporter notre musique urbaine. Comme son titre , il est resté dans l’esprit du voyage, et qui dit voyage dit découverte d’autres lieux.
Bramsito qui fait partir des meilleurs en France amène bien le song, ça te captive sur le coup. J’ai vraiment aimé , le refrain coule comme de l’eau sur un rocher.

Le public a bien accueilli ce duo qu’il pense déjà à voir un Locko avec Dadju et Gims . Ce serait vraiment magnifique.

LE CLIP

Un seul mot EXPLOSIF. C’est encore une œuvre d’Adah Akenji, qui ne cesse d’impressionner.
L’univers du voyage est bien représenté avec les montgolfières dans le ciel et quelques clins d’œil de différents pays. C’est cool.

Locko , Bramsito, Adah Akenji et l’équipe, Merci de nous avoir fait voyager.

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« LA FÊTE » est le nouveau projet de Boy Tag et dans ce dernier, il est en feat avec mbolèyeur du moment, Happy D’Effoulan. Il faut le dire on aime Boy Tag dans ce style là, où on ressent de l’énergie, de la gaité de la joie. Happy quand à lui reste fidèle au mbolè avec sa voix bien grave et rock qui donne de la puissance vocale.

Le song nous ramène un peu dans notre enfance avec le « ABC, ABC Wandafut… » si tu n’as pas connu ça c’est que c’est chaud hein

Les temps sont difficiles alors il faut fêter, et se faire plaisir quand on peut. Je suis d’avis avec vous hein les gars, parce que passer de vie à trépas est possible en une seconde et parfois sans qu’on ne voit venir.

C’est bon avec les bavardages, Je vous laisse écouter « La fête  » en espérant vivement que le clip arrive très bientôt.

Bien que cette collaboration soit le genre que nous aimons voir, quelque chose a tout de même attiré mon attention. En fait, cette partie entrainante avec laquelle Happy d’Effoulan fait son entrée dans le song est net net comme celle du chanteur Kolonel B dans son titre « Kumba water » sortie il ya 2 mois.

Certes l’air « ABC ABC, Wandafut » est inspiré d’une chanson d’enfance que la plupart des camerounais connait mais ce qui suit ce texte est varie généralement . C’est pourquoi le texte qui suit m’a un peu surpris puisque pour les 2 étaient similaires. Bon ne réfléchissons pas trop, Happy n’a dit nul part que c’est lui qui a créé ça mot pour mot.

C’est probablement la version originale de cette chansonnette d’enfance donc ne ramenons pas pour moment l’histoire qui s’est déroulée avec « Tchapeu tchapeu » .

Je vous laisse tout de même aussi écouter la chanson Kumba Water au cas où ça vous interesserai.

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Tombé sous le charme de cette chanson Je suis…

« JE N’AI RIEN FAIT‘ est carrément une réponse claire et nette à ses haters qui l’accusaient d’avoir volé le projet des KANKANS BOYS à la sortie de « TCHAPEU TCHAPEU »; le titre qui l’a propulsé ». Happy ne s’étant réellement jamais prononcé sur cette affaire, il avait répondu tout simplement lors d’une attaque que son travail et son talent diront qui est qui.

Et bien; le gars n’a pas du tout mâché ses mots dans le vide car cette sortie, de surcroit en collaboration avec Mani Bella ne peut que a un gros potentiel pour renforcer sa place dans les rangs des artistes qui portent haut la musique camerounaise en général et le Mbole en particulier.

L’AUDIO

Pour moi, le song est Bio; rien à redire pour l’instant.

Une bonne mixture Bikutsi-Mbole qui entraine aisément dans l’ambiance. Le song te fait danser sans même que tu ne t’en rende compte. Tellement il y’en a de l’ambiance que certains pourraient même prétendre que ça fera long feu; genre jusqu’à décembre.

LE CLIP

Réalisé par SERIAL SHOOTER, le scenario est plutôt réussi, et le choix des lieux concorde avec l’esprit de la chanson. On peut apercevoir plusieurs influenceurs notamment du réseaux social Tiktok qui n’ont probablement pas été choisi au hasard.En les voyant dans le clip, j’imagine déjà le côté viral que l’équipe Happy s’apprête a donner à cette sortie.

L’artiste n’est pas mit de l’avant au début du clip. Serait ce pour qu’on visualise mieux ce côté  »je suis là quand je veux, vous me cherchez je vous trouve » que Happy veut montrer à ses haters? En tout cas, le petit danseur joue plutôt bien son remplaçant. Je ne peux pas vous décrire tout le clip.

Regardez de vous même pour apprécier.

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 »Tout au fond des océans, j’irai chercher ton reflet
J’arrêterai même le temps que tu sois près de moi tout le temps Deviner les chutes du Niagara
Pour te prouver mon amour traverser le Sahara pour toi je ferais tout ça… »

Ça vous évoque beaucoup d’amour et de douceur n’est ce pas ? C’est comme ça que SUSPECT 95 commence son song intitulé « C’EST DANS TÉLÉ« .

Quand on écoute le début du song, avec cette douceur direct on sent qu’il y’a un truc louche. Certes, Suspect chante parfois le ndolo mais avec le genre de douceur là, nooonn c’est pas trop lui.
Eh bien on s’est pas trompé parce que le gars fait une apparition dans la télé d’une fille, qui, il le semble rêvait d’avoir une relation à la NOVELAS avec des mots d’amour à la Thierry Cham.

Mais est ce que Suspect comprends les choses là? Le gars a atterri dans la télé de la fille avec une rage pour lui rappeler que les Roméo et Juliette c’était avant. Il lui rappelle que maintenant ce sont les gars comme les nous ci:

 » Miss Bonjour, on m’a dit c’est ton Roméo tu attends, ya plus Roméo sur le marché il reste Célestin… »

Suspect 95 reste fidèle à son brin d’humour, et cette fois à lui il fait comprendre aux femmes que ce n’est que dans les NOVELAS qu’on peut avoir un style de romantisme comme venir à la fenêtre d’une fille avec un groupe de Mariachi pour chanter un song d’amour à une fille. Que dans la réalité il ne conçois pas ça , qu’elles oublient ça très vite.

« Romantique est fini , faut pas ils vont te blaguer, a 14 h la moi de venir avec guitare dans ton quartier, je suis toc toc ou bien… »

Dans les critères des gars beaux le filles recherchent les mec avec les abdos, mais « On dit 3 bières a 1000f est ce que abdos peut sortir ? »..donc les filles c’est sauf que son bindon là qu’il faut accepter.

Hors mis ses lyrics de malade, le président du Syndicat est revenu en force et toujours pour soutenir la cause de ses adhérents.

LE MBOLE ADOPTE PAR SUSPECT

Oui oui vous l’aurez remarqué, le style vous renvoie directement au 237 avec le les sonorités du MBOLE c’est plutôt réussi, Suspect reste le maître dans l’art de s’adapter à des styles différents. Si les artistes de extérieur se donnent à lui, ça veut dire que ce rythme est très puissant comme nous le pensions. Le MBOLE doit être l’une des meilleurs identités musicales camerounaises.

Le clip réalisé par son homme de toujours Rico King est toujours aussi parlant et Propre…
Si Suspect n’avait pas été artiste musicien je pense qu’il serait acteur parce-qu’il s’y prend aussi très bien dans ce sens.

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