Dossier : Ces jeunes artistes Camerounais que la musique a rendus millionnaires

Dans le milieu de la musique Camerounaise, on ne se dévoile pas beaucoup de choses en ce qui concerne l’argent. Les artistes, les labels se manifestent très peu lorsqu’il s’agit de donner des chiffres. C’est depuis 2016 que chez voila-moi.com, nous cherchons à évaluer le chiffre d’affaire global de la musique au Cameroun. Tout comme les revenus que celle-ci engendre.

En attendant de réussir à le faire avec des données claires, nous nous sommes concentrés sur cette jeune génération de la Mboa Urban Music qui tient les rennes de la musique 237 aujourd’hui. A partir de quelques observations et enquêtes auprès des artistes, des promoteurs, nous avons pu dénicher ceux-là qui grâce à la musique sont devenus millionnaires et cela en l’espace que quelques années. Ils ont pour clients, les marques/ entreprises, les promoteurs événementiels, les particuliers, les boites & snack et bien d’autres.

Dynastie le tigre

Il ne le cache pas. Allez d’ailleurs écouter son dernier single « I get money » tourné à Dubaï. Dynastie le tigre est devenu un jeune millionaire avant l’âge de 30 ans. Avec à sa charge une famille de 22 personnes dont il s’occupe au quotidien, il a adopté deux orphelins dernièrement.  Dynastie est propriétaire d’une villa de 60 millions de Fcfa environ qu’il est en train de construire, 05 voitures  à lui seul, on peut dire que la musique, ça paye bien.

Stanley Enow

Un seul morceau a suffit pour faire de Stanley un multi millionaire, mais il ne s’est pas arrêté aux cachets énormes de scènes. Il a été en l’espace de 03 ans ambassadeur de Samsung, Guiness, Bicec au Cameroun. Des contrats de l’ordre de dizaines de millions. Une source de revenus qui lui a rapporté de bonnes sommes. Mais les revenus de Stanley ne s’arrêtent pas là, grâce à sa marque de vêtements et le streaming de ses musiques, le boss de Motherland élargit ses revenus.  Actuellement il est en train de se construire une villa et dans son parking, deux cylindrées de marque Prado et KIA.

 

 

 

Locko

De 2014 à aujourd’hui, Locko a connu une progression fulgurante, tant en carrière qu’en argent. La musique lui a permis de se faire une petite fortune qui a grimpée depuis. Ce dernier gagne entre 6 et 10 millions de FCFA par trimestre grâce à ses spectacles, revenus online, le brand endorsement. Aujourd’hui, il est propriétaire de 3 véhicules soient 2 cars de transport et une voiture de marque Audi.

 

 

 

X-maleya

Le groupe X-Maleya n’a pas été enrichi grâce à Samuel Eto’o comme on le pense. Mais ceux-ci ont eu l’opportunité d’avoir son soutien. Saviez-vous qu’en termes de cachet, ces derniers sont les artistes de musique urbaine les plus chers? Oui Roger et ses partenaires ont réussi à se faire du chiffre grâce à leurs différents cachets lors des scènes, mais surtout par le biais des partenariats. Le plus récent est celui avec la marque Planet de Source du pays qui va de l’ordre de centaines millions de FCFA. A noter que la plus petite prestation du X-Maleya lors d’un événement est de 05 millions de FCFA et de 10.000 euros pour le plus bas à l’extérieur.

Mr Leo

« Pauvreté on se connait pas » comme il le dit dans son dernier single, Mr Leo est devenu riche en un laps de temps. Ambassadeur des marques Orijin & Itel Cameroun, et ce n’est pas tout. Grace à ses prestations et partenariats, celui-ci grace à sa musique engendre des dizaines, voire la centaine de millions de FCFA. Cela par le biais des scènes dont les cachets valent au mininum du moindre 500.000 Fcfa et vont à des millions selon l’événement ou le territoire. En 2017 Mr Leo est l’un des artistes 237 ayant le plus tourné localement. Il a d’ailleurs récemment mis son investissement dans un restaurant nommé « Chill » dans sa ville Buea. Un projet qui a couté environ une bonne dizaine de millions.

Salatiel

Si Mr Leo est riche, comment Salatiel son producteur ne le sera pas.  Oui le boss du label Alpha Better records fait djoum les millions à travers plusieurs sources de revenus. La production musicale (beatmaking, song recording), le song writing (il compose pour certains à l’instar de Daphne), Expertise & partenariat (L’an dernier, il a été jury, ambassadeur et partenaire du concept Mutzig Star), les prestations scénique et biensûr la production exécutive, Salatiel à travers ses artistes génère un bénéfice  conséquent. En 2017, il a investi plus de 15 millions de FCFA pour rénover son studio Alpha Better Records à Buea.

Maahlox

On ne peut pas parler d’argent sans l’énumérer. Maahlox est l’un des plus gros money maker de la musique Cameroun depuis 2017, sa principale source de revenus, les scènes. S’il n’en fait pas beaucoup au Cameroun, il sait arriver sur les bonnes, ce qui lui fait grâce à son nom et sa rareté engendrer des millions (Ses prestations vont dans l’ordre de 03 millions et parfois plus avec les entreprises. Sa dernière tournée en Europe, ce dernier est rentré lourd. Des cachets qui variaient entre 2000 et 10000 , voire 15.000 euros selon qui voulait l’avoir. Si on n’a pas un chiffre exact de ses revenus actuellement, le moins qu’on puisse dire c’est que Maahlox ne bluffe pas il en a dans la poche.

 

Franko

Même si depuis mi-2017, Franko n’est plus actif sur scène, sa période d’activité en a généré beaucoup en termes d’argent. D’après son ancien producteur Padou Toukap de Sono live. « Coller la petite » a ramené près d’un milliard de Fcfa entre fin 2016 et début 2017. Les pourcentages de Franko n’étaient pas des moindres. Il s’était meme d’ailleurs acheté une voiture qu’on lui a malheureusement volé. Ce qui est sur c’est que la mis lui en mi plein le poches.

 

Mink’s 

Mink’s est très discret, mais n’est pas à négliger. Meme s’il ne s’affiche pas trop, la musique lui permet d’amasser de quoi vivre aisément. Sa fortune n’est pas réellement connue, mais ses spectacles ici et ailleurs tournaient autour de 05 millions par mois en 2017. Imaginons aujourd’hui. Il nous a d’ailleurs confirmé lors d’une interview que son compte en bande se chiffre à plusieurs millions de FCFA. Mink’s a décidé de continuer de vivre chez sa mère à Bonamoussadi son quartier d’enfance.  En 2017, il acheté sa voiture personnelle et a son propre chauffeur.

Tenor

C’est allé très vite pour Tenor dès 2017, les cachets de ses scènes ont fait de lui un jeune millionaire. De spectacle en spectacle, Tenor en a amassé de quoi bien vivre. Son ancien producteur Dex Willy nous confie que déjà en fin 2016, rien que les dents en or de Tenor coutaient 300.000 Fcfa. Son contrat avec Universal en a encore rapporté plus. La somme serait située entre 120 et 200 millions de FCFA (Nous n’avons pas pu avoir les chiffres exacts). En 2017, il s’est d’ailleurs acheté une voiture de marque Chrysler qu’il a vanté sur son compte facebook. Tenor a aussi investi de l’argent dans plusieurs secteurs, il est actionnaire dans la structure Ekie Bozeur entertainement, une maison de production moderne basée à Yaoundé. Mais outre cela, des sources nous révèlent qu’il a aussi des investissements  dans des restaurants à Douala & Yaoundé.

 

 

Blaise B

Cela va peut-être vous surprendre. Si Blaise B ne gagnes pas beaucoup d’argent par ses chansons, il s’en fait plein grâce à celles des autres. A chaque fois que vous entendez la signature AKWANDOR sur une production, sachez que ce dernier est à la source. Selon nos renseignements, il produit un morceau à 500.000 Fcfa environ, et ce n’est qu’un minimum, imaginez ce qu’il se fait en un mois étant donné le nombre de sollicitations. Tout récemment il s’est acheté une voiture qu’il a présenté dans un post sur Facebook. C’est claire que les millions entrent. 

En dehors de ces artistes que nous avons cité, il faut qu’il y’a d’autres artistes à l’instar de Daphne, Jovi, les featurist, Magasco qui ont amassé de bonnes fortunes par la musique.  Mais étant donné que nous n’avons pas assez d’éléments sur les chiffres, nous ne pouvons pas donner des détails.

Rappelons qu’avant le succès la plupart de ces artistes trimaient et peu d’eux arrivaient à gérer les deux bouts dans leurs vie. La musique leur a permis de s’insérer professionnellement et socialement, comme quoi c’est un secteur qui est porteur.

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